La mécanique : un métier de femmes

La mécanique : un métier de femmes

 

Les femmes sont douées pour la mécanique comme les garçons et elles sont méticuleuses !

La preuve à l’IETS (Institut Provincial d‘Enseignement Technique Secondaire) à Charleroi ! L'école propose aux jeunes qui se destinent au métier de mécanicien(ne) automobile de continuer leurs études au 2e, puis 3e degré de qualification technique automobile. Au terme du 3e degré de qualification technique automobile (les 5 et 6 TQG), les étudiant(e)s obtiennent un diplôme de technicien en mécanique des véhicules de tourisme et utilitaires.
De la théorie et beaucoup de pratique !


"Nos élèves du 3e degré de qualification technique alternent la pratique professionnelle à l’atelier, sur matériel didactique ou voitures clients, et des cours plus théoriques sur tous les aspects de la mécanique et de l’électricité – électronique automobile", explique Alex Desmet, enseignant de travaux pratiques en véhicules automobiles et utilitaires de moins de 3,5 tonnes dans le degré supérieur. "Les élèves devront pouvoir diagnostiquer en détail un véhicule à moteur et procéder à un réglage complet sur les voitures, et contrôler une réparation de façon autonome ; porter un jugement sur le fonctionnement et le réglage d'un moteur ; réviser un moteur à combustion interne et à explosion, cerner et résoudre les problèmes de réparation de moteurs ; réviser les dispositifs électriques et électroniques du véhicule ainsi que les dispositifs de commande et de régulation micro-électronique et appliquer les techniques de réparation complexes."


Un métier qui se féminise !


"Actuellement, j’ai 3 filles qui suivent les cours ; une en 5e qui passe en 6e, et 1 en 4e qui passe en 5 et une en 6e. Il y a de plus en plus de demandes féminines pour pouvoir intégrer le secteur automobile. Elles ont leur place dans la technologie automobile ! Elles sont d’ailleurs plus méticuleuses que les garçons, elles sont plus minutieuses, font plus attention, elles regardent dans tous les sens". Cette année, Alexia Lairain termine sa 6e « technicienne de qualification mécanique polyvalente » et ne compte pas s’arrêter là ! «"Mon oncle possède un garage. Pus jeune, j’avais tout le temps envie de pouvoir l’aider, de travailler avec lui. J’ai décidé de me lancer dans cette voie. J’ai eu des échos qui disaient qu’à l’IETS, il y avait plus de matériel professionnel, tel que des ponts, pour s’exercer. C’est la raison qui m’a poussée à venir ici » Un choix qu’elle ne regrette pas ! « Ça me plaît, le travail est toujours différent, ça varie aussi suivant les voitures qui nous sont amenées. Après je vais poursuivre mes études vers un graduat car j’ai envie de me consacrer à l’expertise. "