Sensibiliser à l’intégration pour appréhender le handicap

Sensibiliser à l’intégration pour appréhender le handicap


Depuis plusieurs  années, l’Institut Jean Jaurès de Charleroi met en place, pour ses élèves du 1er degré, deux journées de sensibilisation à l’intégration des personnes handicapées. L’école  secondaire provinciale d'enseignement général, technique et professionnel a été une des premières en Wallonie à devenir 100% inclusive (2004).

Pour réaliser une inclusion efficiente, les bâtiments et les cours  ont été adaptés pour permettre aux enfants à besoins spécifiques de  poursuivre leur cursus scolaire.  Des ascenseurs et des toilettes aménagés, du matériel spécifique tel que des Ipad ou des PC adaptés ou l’aide d’une personne qui assiste l’élève durant les cours sont autant de moyens utilisés pour faciliter l’intégration de ces élèves. L'Institut Jean Jaurès répond à un réel besoin : cette année, une trentaine d’élèves à besoins spécifiques sont inscrits !


Deux journées d’animations
Un des objectifs de l’école est de former des citoyens responsables.  Les activités proposées  durant  ces journées sont organisées par des éducateurs, des professeurs d'éducation physique, des coordinateurs et des élèves de 6e éducation physique. Outre des démonstrations et initiation de danse voiturette, de torball (handisport) et de langue des signes, les élèves ont pu rencontrer l’association  des chiens d’aide Osmose et assister  à une démonstration de l'utilisation d'une voiture entièrement adaptée pour une personne n'ayant pas de bras.  " Plusieurs ateliers sont proposés aux 46 élèves de 1ère année : dont  un parcours à l’aveugle avec les yeux bandés, un parcours  en chaise roulante, un atelier dessin les yeux bandés, une main dans le dos ou avec la bouche et un atelier culinaire où ils devront manger à l’aveugle ou avec un seul bras", explique Ludovic Vienne, coordinateur de l’événement.

En se mettant dans la peau d’une  personne handicapée, les élèves découvrent et éprouvent les difficultés rencontrées par leurs condisciples. "Grâce à cette sensibilisation, les élèves prennent à cœur  les difficultés qu’ils rencontrent  et ils sont plus enclins à les aider durant les cours, le temps de midi ou la récréation. Ne serait-ce qu’en ramassant un crayon tombé par terre! Une sensibilisation qui perdurera durant  le reste de leur parcours scolaire."

La première journée s’est déroulée en novembre, la seconde est prévue en février, avec d’autres ateliers.