Marion, 13 ans pour toujours

Marion, 13 ans pour toujours

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En Belgique, un élève sur trois est victime de harcèlement scolaire. Chaque jour, un adolescent part à l’école avec la boule au ventre et la perspective de se faire encore une fois bousculer, frapper, insulter, humilier... Quand il rentre chez lui, il pense que son calvaire est fini. Puis, il prend son téléphone, se connecte sur son profil Facebook, Twitter, Instagram, Snapchat... et l’enfer le suit jusqu’à son domicile, ne lui laissant aucun répit... Personne ne remarque qu’il souffre, qu’il saigne à l’intérieur. Il n’ose pas en parler. Il a honte. Il est seul. Il n’a plus envie...


Le harcèlement scolaire ne concerne pas l’école d’à côté ou l’adolescent dont on parle dans les journaux, lorsqu’un article relate la tragédie qu’il vit ou qu’il a vécue. Ce fléau est dans toutes les écoles, toutes les classes et il serait temps de tout mettre en œuvre pour que cela cesse.


À l’Athénée provincial Jean d’Avesnes, les élèves des sections « Horticulture » et « Secrétariat » vont dénoncer le harcèlement scolaire en se mettant en scène dans une nouvelle adaptation cinématographique du roman " Marion, 13 ans pour toujours". Cette œuvre est écrite par la mère de Marion Fraisse, une jeune fille dont le suicide fut la dernière échappatoire d’un enfer quotidien. Au fil des pages, elle délivre aux lecteurs son combat pour découvrir la vérité et la révéler.


La première étape de ce projet consiste, pour les élèves, en l’écriture du scénario de ce film. À travers un atelier, les élèves se sont mis « dans la peau » d’une élève harcelée ainsi que dans celle d’un « harceleur ». À leur manière, ils vont raconter un épisode tragique qu’une adolescente peut vivre lorsque ses camarades s’acharnent sur elle et ce qu’elle peut ressentir face à cela. Une part d’écriture de chaque élève est alors reprise, comme la pièce d’un puzzle géant qui formera une œuvre à la fois tragique et terriblement réaliste.


À la suite de l’écriture de ce qui deviendra leur adaptation cinématographique, les rôles seront distribués et tous apporteront ainsi leur pierre à l’édifice, qu'ils soient devant ou derrière la caméra. Acteur, réalisateur, perchiste, scripte, photographe de plateau, costumier ou maquilleur, chaque fonction est essentielle dans ce projet qui prendra forme lors d’une classe verte en février 2019.


À suivre...