Opticien : un professionnel recherché

Opticien : un professionnel recherché

L'école provinciale d'enseignement secondaire paramédical « La Samaritaine » ouvre en septembre prochain la section « optique-opticien », en technique de qualification. Elle se composera d'une 5e et 6e années « optique » et d'une 7e année « opticien ». Une réelle adéquation avec les besoins du marché d’emploi.

 

Loin d'être un simple vendeur de lunettes, l'opticien doit maîtriser des techniques pointues relatives à la vue, aux montures et lentilles de contact. Il doit connaître les équipements optiques et faire preuve de dextérité pour le montage des verres. Il doit pouvoir gérer un commerce et conseiller correctement les clients dans le choix des équipements optiques prescrits par un ophtalmologue, un orthoptiste ou un optométriste.

"La Samaritaine forme à différents métiers en lien avec le paramédical et le bien-être des personnes. Nous voulions ouvrir une nouvelle section en lien avec notre domaine de compétences et qui soit porteuse d'emplois. En consultant le Forem, nous avons réalisé qu'il y avait une forte demande de professionnels et techniciens de la vue dans la région. Par ailleurs, aucune autre école carolo ne propose cette formation », explique Sandrine Chardome, Directrice. " Le secteur offre des débouchés. En effet, dès la fin de la 6e année optique, les élèves peuvent être engagés ».

 

Un investissement élevé


Très peu d’établissements organisent cette formation. Essentiellement en raison du coût élevé de ce type d’enseignement. " Cette section est organisée à Herstal et à Wavre. Dans la région, nous serons donc les seuls ».

Les opticiens carolos semblent ravis : ils sont à la recherche d'élèves stagiaires et d’employés. « On répond vraiment à une demande du marché !"

Le coût de l'aménagement du laboratoire et l'achat de matériel tel que des meuleuses ou des focomètres, pour la 1ère année, est estimé à 25.000 euros. La seconde année s’élève à 50.000 euros.

" C'est un investissement énorme mais nos élèves décrocheront un job une fois diplômés ». Pour les mettre en condition réelle de travail, l’école va aménager une boutique didactique et un laboratoire en collaboration avec 3 opticiens de la région.

Les élèves pourront ainsi étudier le fonctionnement de l'œil, savoir quel type de verres correspond à tel problème de vue. Ils suivront, entre autres, des cours de physique appliquée, de biologie appliquée, de contactologie, d'optométrie ou d'optique instrumentale. « La formation comprend également des cours de gestion ». Ils permettront aux futurs professionnels opticiens d'ouvrir un salon d'optique, de gérer les stocks et d'encadrer du personnel.

 

Une formation à ne pas perdre de l'œil !

 

 

www.etudierenhainaut.be/sama